
Avec ou sans papiers, l'étranger est une personne
SOLIDARITÉ MIGRANTS
LA ROCHELLE
Association d'aide
aux personnes migrantes
à La Rochelle
Association reconnue d’intérêt général et issue du Réseau de Vigilance, Solidarité Migrants La Rochelle a été créé en 2016 avec pour objectif d'accompagner les personnes migrantes sans-papiers de la région rochelaise.
Près de 200 bénévoles s’impliquent au quotidien sur le territoire rochelais pour améliorer leurs conditions de vie et leur permettre de s’insérer dans la vie locale.
Notre priorité, les aider à retrouver la dignité et la sécurité
auxquelles ils et elles ont droit !
Tous les adhérents bénévoles de l'association bénéficient de l'assurance responsabilité civile contractée par l'association pour couvrir les activités qu'elles exercent en son sein.
Documentaire 32mn #Reportage #Utopia56 #MNA - Diffusion : Blast-info
En janvier 2024, 70 mineurs non accompagnés venus pour la majorité d'Afrique de l’Ouest s’installent, avec l’aide de l’association Utopia 56, dans le parc public du quartier des Bois-blancs à Lille. Âgés de 14 à 17 ans, ils vivent dans des tentes de fortune dans des conditions de vie inhumaines. Face à cette situation, des habitants du quartier se regroupent de plus en plus nombreux pour aider ces jeunes : distributions de repas, lessives, aide scolaire, certain.es vont même héberger des mineurs non accompagnés . Ce sont ces mêmes habitants ainsi que différentes associations qui vont accompagner les mineurs afin de former leur propre collectif et obtenir leurs droits.
AGENDA SOLIDAIRE
Cliquer sur l'évènement pour en savoir plus !

au musée de l'Homme à Paris

ALERTE SUR LES ÉVOLUTIONS DES POLITIQUES ET LEURS EFFETS ...
Irresponsable et inhumain !
La récente Circulaire Retailleau complexifie encore la vie des migrants à La Rochelle comme ailleurs en France !
Solidarité Migrants La Rochelle dénonce une politique irresponsable et inhumaine.
Solidarité Migrants La Rochelle est une association qui accompagne les personnes sans papiers qui résident à La Rochelle et dans l’agglomération. Près de 200 bénévoles s’y impliquent pour faciliter leur intégration dans la vie rochelaise, les aider à se loger, à accéder à leurs droits et à obtenir des papiers.
La nouvelle circulaire, adressée par le Ministre de l’intérieur aux préfets le 23 janvier 2025, vise à durcir encore plus les règles d’attribution des titres de séjour. Elle vient remplacer la circulaire dite « Valls », qui ne permettait déjà que des régularisations au compte-goutte.
Il est, désormais, exigé que les personnes migrantes soient restées au moins 7 ans en France dans des situations déshumanisantes – sans droit au travail, aux aides sociales ni au logement – avant de pouvoir demander un titre de séjour. Les accès aux soins sont désormais, eux aussi, menacés malgré les alertes lancées par les médecins eux-mêmes.
Ainsi, bloquées dans des situations absurdes, sans perspective aucune que d’attendre, soupçonnées d’être des délinquants menaçant l’ordre public, les personnes étrangères sans papiers n’auront d’autre choix que de survivre dans la plus grande des précarités et dans la crainte permanente d’être contrôlées.
Est-ce ainsi qu’on peut faciliter l’intégration de personnes, de familles, d’enfants qui sont en France et ne peuvent repartir pour de multiples raisons ?
Pense-t-on sérieusement que cela dissuadera d’autres personnes qui, à l’autre bout du monde, veulent fuir les guerres, les violences ou la misère et rêvent d’une nouvelle vie en paix ?
Elles sont géorgiennes, guinéennes, ivoiriennes, albanaises, russes, tchétchènes, camerounaises, maliennes, bangladaises, égyptiennes, etc…, ces personnes vivent ici à La Rochelle, près de nous. A Solidarité Migrants La Rochelle, nombreux sont les citoyens qui s’impliquent bénévolement pour les accueillir, les accompagner dans leurs démarches, leur donner un coup de main, contribuer à payer des loyers par des dons réguliers.
Les personnes migrantes veulent contribuer à la société française : certaines travaillent car certains professionnels ont trop besoin d’elles pour faire fonctionner leurs entreprises, la plupart du temps dans la restauration, dans l’hôtellerie, dans le ménage ou dans le bâtiment, là où les besoins sont bien plus forts que la main d’œuvre disponible et finissent même par se mobiliser pour la régularisation de leurs salariés. Au total, ces personnes contribuent plus qu’elles ne coûtent à la France. Certaines sont en France depuis plus de 10 ans, sans jamais avoir fait parler d’elles, leurs enfants vont à l’école en France, elles ont des amis en France mais ne parviennent toujours pas à obtenir des papiers.
C’est pour toutes ces raisons que Solidarité Migrants La Rochelle s’oppose aux lois, décrets et circulaires qui ignorent ces réalités humaines et ne visent qu’à créer de la discrimination, de la misère et de l’injustice sans apporter jamais aucune solution.
La Circulaire Retailleau doit être abrogée.
Stigmatisation et précarisation : la circulaire Retailleau...
Lien vers l'article
Le Monde du 2 Février 2025
La circulaire Retailleau sur les immigrés accentue les craintes :
" On leur met encore plus de bâtons dans les roues " par Julia Pascual

Le Monde du 5 Avril 2025
En Espagne, des manifestations contre la hausse des prix des loyers : "il faut en finir avec le business du logement" par Sandrine Morel
CEREMONIE DE PARRAINAGE

Chaque année, à la Mairie de La Rochelle se déroule la cérémonie de parrainage !
Un MOMENT IMPORTANT pour les personnes migrantes que nous accompagnons durant lequel nous avons été nombreux, par notre présence, à leur manifester notre soutien !
Un moment SOLENNEL au cours duquel les élus de La Rochelle, et la Ville avec eux, affirment l’accession à la citoyenneté des personnes migrantes et témoignent de leur encouragement aux actions de Solidarité Migrants !
Un moment MILITANT à l’occasion duquel nous montrons que notre association agit grâce à un large réseau d’adhérents, de donateurs et de très nombreux bénévoles !
PLUS QUE JAMAIS ! FAISONS VIVRE L'OUVERTURE POUR L’INTÉGRATION DE CELLES ET CEUX QUI FRAPPENT A NOTRE PORTE POUR RECONSTRUIRE LEUR VIE AVEC NOUS !
Que ferez vous Jeudi prochain ?
Ce sont des compétitions bien malsaines que nous voyons se répandre du haut en bas de l'humanité. Si chacun avait sous les yeux l'évidence que la fraternité est notre avenir, cette culture de "tous les moyens sont bons pour gagner des sous" rencontrerait plus de résistances.
Alors saisissons toutes les occasions de raconter la fraternité en action, de répandre la démonstration de son intérêt, et de faire savoir qu'on y tient !.
Jeudi 17 avril nous en aurons une occasion : le rassemblement du Cercle de silence. Ce sera comme d'hab à 18h place de Verdun à La Rochelle. Merci d'avance à tous-tes de "faire nombre" à cette occasion.
Indignés par des situations inhumaines,
Participez au Cercle de silence de La Rochelle... même quelques instants
Le 3 ème jeudi de chaque mois de 18H à 19H
Place de Verdun
(en face de la cathédrale et de la rue Gargoulleau)
Prochains rassemblements
17 AVRIL et 15 MAI 2025
Aujourd'hui en France, des Cercles de silence se forment dans plus de 100 villes, réunissant chaque mois des milliers de personnes.
A la Rochelle, nous sommes plus de 300 à avoir signé l'appel à former un Cercle de silence.
SOL'MI est SOLIDAIRE : appel à pétition
L’association Solidarité Migrants La Rochelle diffuse cette pétition afin d’ apporter son soutien à Catherine Paris, adhérente de SolMi depuis 2019 dont le frère Jacques PARIS (professeur de mathématiques retraité), sa compagne Cécile KOHLER (professeur de français en lycée) ainsi que Olivier GRONDEAU ont été arrêtés et emprisonnés au cours de l’année 2022, arbitrairement accusés d’espionnage par le régime de Téhéran, alors qu’ils passaient des vacances dans le pays.
Tous trois détenus dans des conditions destructrices, les maltraitances qu’ils subissent font redouter de graves répercussions sur leur santé.
À l’approche du 1 000ème jour de détention, plus de 50 000 signatures ont été recueillies dans une pétition « POUR LA LIBÉRATION DES TROIS OTAGES » lancée par Noémie, la sœur de Cécile Kohler.
Compte tenu de l'urgence de la situation, aidons-les à notre tour
en partageant cette pétition le plus largement possible.
Pour en savoir plus :
DÉCONSTRUIRE LES IDÉES REÇUES :
RENCONTRES
L’association Solidarité Migrants La Rochelle est régulièrement sollicitée pour intervenir auprès des établissements éducatifs et de formation du département, collèges, lycées, universités…..
Animée par des membres bénévoles avec ponctuellement le témoignage de personnes migrantes accompagnées par l’association, ces rencontres permettent de poser un regard nouveau sur le parcours d’hommes, de femmes et d’enfants qui quittent leur pays d’origine pour migrer en France et de sensibiliser aux grands enjeux des migrations en France et dans le monde.
Chaque intervention est adaptée à l’âge des publics en adéquation avec le projet éducatif des établissements.
Pour toutes demandes, n’hésitez pas à nous contacter
TEMOIGNAGES
Interview de Hafsa :
" VIVRE EN PAIX ET SEREINE ! "
Hafsa a tout d’ une jeune femme qui mène une vie ordinaire, elle vit à la Rochelle et travaille dans le milieu médical, ce dont elle rêvait…
Mais en écoutant son récit, en la regardant s’animer face à la caméra, on découvre une autre Hafsa , la « vraie » et on réalise alors, avec les élèves du Collège Marc Chagall de Dompierre sur Mer qui l’interviewent ce jour-là, qu’ Hafsa est une femme extraordinaire !
Récit de Houssainatou : " J'AI ENCORE DU MAL A Y CROIRE ! "
"Je voudrais par le récit de mon parcours remercier toutes les personnes de Solidarité Migrants La Rochelle et donner un peu d’espoir à tous.
J’ai quitté mon pays, la Guinée, l’été 2018. Je suis allée au Maroc pour traverser ensuite la Méditerranée en zodiaque jusqu’en Espagne.Je suis arrivée à La Rochelle en train et je suis restée au 115 plusieurs semaines.Un jour, Yolande, une accompagnante de l'association m’a accompagné pour apprendre le français à la Kalan et pour trouver un hébergement. Grâce au "Canapé Solidaire" et l’aide de différentes familles, j’ai pu avoir un hébergement et du soutien pendant plusieurs mois. J’ai rencontré des gens généreux. Suite à ma demande d’asile, j’ai été logée par le Cada (Centre d'Accueil de Demandeurs d'Asile) pendant 8 mois. A la fin de mes droits, je suis partie à Grenoble chez une cousine. A Grenoble, j’ai rencontré mon amoureux Oumar mais je n’ai pas pu rester à Grenoble car je n’avais plus de logement. J’ai appelé mon accompagnante de Solidarité Migrants . De retour à La Rochelle, j’ai été rapidement hébergée à l’appartement des femmes.
J’ai pu me poser,reprendre les cours de français, préparer mon mariage. Oumar est venu à La Rochelle, il y a trouvé du travail, nous nous sommes mariés en mars 2023. Nous ne pouvions pas vivre ensemble. De nouveau avec l’aide de l'association Solidarité Migrants,nous avons pu louer deux logements avec nos deux noms sur le bail. Oumar a ensuite obtenu un logement HLM.Au bout de de 6 mois de vie commune avec mon mari, j’ai fait ma demande de carte de séjour. Au mois de juillet 2024, j’ai reçu une réponse positive, une carte de résident valable encore 7 ans.Je suis heureuse et j’ai encore du mal à y croire. J’ai des projets : un rendez-vous à la mission locale. J’aimerais suivre une formation pour être aide à domicile ou en boulangerie/pâtisserie .Je remercie ENORMEMENT Solidarité Migrants et toutes les personnes qui m’ont aidé, accompagné et soutenu dans ce parcours. Vraiment, merci, merci, merci." Houssainato
Comme Hafsa et Houssainatou, chaque jour, des enfants, jeunes femmes et jeunes hommes quittent leur pays, parfois au péril de leur vie, avec pour seul désir, vivre sereinement et en paix.
En situation irrégulière à leur entrée en France ou à l’expiration de leur visa, ils et elles sont confrontées à des conditions d’accueil de plus en plus difficiles et à des démarches administratives longues et complexes, malgré leur volonté d’intégration.
AIDEZ NOUS A LES AIDER , à améliorer leur quotidien,à faire respecter leurs droits et à lutter contre les idées reçues.


Véronique
"J'ai accompagné plusieurs années une famille rencontrée en 2016. Je n'imaginais pas alors que la route à parcourir ensemble pour obtenir des papiers serait aussi longue.
Et derrière le mot "papiers", si simple et si léger, se cache le droit à travailler, à se loger, à se soigner, à vivre ici, tout simplement.
En les accompagnant, c'est tout cela que j'ai défendu, le respect et la liberté d 'être où l'on est, tel que l'on est."

Didier
"Rencontrer des migrants, et dans mon cas essentiellement des mineurs et des jeunes majeurs isolés étrangers, c'est tout simplement comme regarder le monde autrement. Après avoir côtoyé ces jeunes, les avoir regardés, écoutés, avoir partagé des morceaux de vie avec eux, on ne supporte plus les avis et commentaires des élus, des responsables administratifs, des gens dans la rue et même parfois des journalistes qui parlent, bardés de certitudes et d'avis bien tranchés, des "migrants", des immigrés", des "étrangers", de eux : les "autres".
Car on est passé de l'autre côté : le jeune en face, il n'est pas : "les migrants", "les noirs" ou "les arabes", il est tout simplement une personne. Une personne avec son histoire, sa famille, ses rêves, ses blessures, ses espoirs, une personne unique, différente de tous les autres. Et cela change tout dans le regard, dans le partage, dans le respect. Peut-être, c'est cela qu'on appelle fraternité et qui change à tout jamais notre vision du monde et donc ce que nous sommes ici sur cette Terre. Essayez, vous allez voir, c'est tellement fort et bon ! Didier

Marie Anne ( Publication 9 Janvier 2025)
"Tout a commencé par la demande d'héberger deux collégiennes d'origine géorgienne allant au collège près de chez nous, alors qu'elles dormaient dans la voiture de leurs parents de l'autre côté de la ville. Notre première réaction a été celle « du cœur » ne sachant pas vraiment ce que cela comportait. Nos enfants étant partis, la maison devenant grande, nous nous sommes sentis concernés par cette situation. Nous nous sommes rapprochés de l'association SOL’MI pour « ne pas faire n'importe quoi ». Les papiers administratifs sont toujours un peu angoissants. Nous avons accompagné cette famille dans différentes démarches : rencontre avec les assistantes sociales du collège, paperasses autour de l'AME (Aide Médicale de l'Etat), inscription pour un parrainage républicain, etc...
En même temps, nous avons constitué un collectif pour pouvoir financer un hébergement. C'est avec le soutien de l'association que nous avons trouvé, et nous sommes aidés pour tout ce qui est des modalités d'usage, loyer, charges, etc… Actuellement nous participons petit à petit au soutien scolaire, à l’approfondissement de la langue française, voire à l'orientation scolaire. Alors que la pratique du français s'améliore chez les jeunes filles, on réalise que les parents ont du mal à apprendre la langue française, et cela malgré les séances hebdomadaires auxquelles ils assistent (problème de personnalisation ?). Nous découvrons comment adapter des guides pédagogiques existants pour leur cas particulier : Vocabulaire concernant « activités ménagères », « mécanique automobile », « formulaires administratifs », ... Nous apprenons petit à petit leur histoire tout en évitant les questions trop personnelles. Le plus gros problème aujourd’hui est celui du travail impossible sans papiers … Les contradictions sont flagrantes entre la demande de séjour possible si l'on travaille, et l'impossibilité de travailler sans papiers... Les émotions sont fortes que ce soit du fait de relations quasi amicales qui se tissent et notre impuissance à trouver un équilibre stable et durable pour ces personnes courageuses et qui ont tout quitté.
ENSEMBLE!
DÉCONSTRUISONS LES IDÉES REÇUES...
Qu’est-ce qu’un « sans-papiers » ?
Le terme de « sans-papiers » qui s'est généralisé en France depuis les années 70, désigne les personnes étrangères vivant en France sans titre de séjour. Ce terme, créé par les migrants pour dénoncer leur situation, ne fait donc pas référence à une catégorie administrative.
Les personnes migrantes peuvent être ou devenir sans-papiers en fonction de diverses circonstances.
-
La personne est arrivée en France de façon illégale (sans Visa) et n’a pas encore fait de demande d’asile ou de demande de Titre De Séjour.
-
La personne est assujettie à la Procédure Dublin (lien FAQ) et n’a pas encore le droit de déposer sa demande d’asile en France
-
La personne a été déboutée de sa demande d’asile
-
La personne a vu sa demande de titre de séjour rejetée
Déconstruire les stéréotypes sur les immigrés !
L’idée que l’on se fait des « migrants » et particulièrement des « sans-papiers » est généralement faussée. C’est pourquoi Solidarité Migrants La Rochelle lutte au quotidien pour déconstruire les idées reçues sur les personnes migrantes, leurs situations, les raisons de leur venue en France...

"La France et les pays Européens sont les principaux pays d'émigration"
FAUX !
La plupart des migrants se trouve dans les pays limitrophes de leur pays d’origine. Par exemple, le nombre de demandeurs d’asile, réfugiés, personnes déplacées et apatrides représente
1 million au Liban sur une population totale de 6 millions habitants.
Par comparaison, le nombre de demandeurs d'asile, réfugiés, personnes déplacées et apatrides ne représentent que 3,6 millions en Europe (Islande, Liechtenstein, Norvège et Suisse inclus) sur une population totale de 525,5 millions habitants ! (rapport de l’UNHCR 2017) soit moins de 0,7%.
“L’Europe est une passoire”
BIEN AU CONTRAIRE !
L’importance croissante du budget alloué à l’agence européenne Frontex
-254 millions d’euros en 2016 !-
et la construction de murs aux frontières de l’Europe sont des exemples parmi d’autres que l’Europe devient une vraie forteresse. Les politiques de contrôle des migrations représentent des budgets croissants qui incluent les expulsions hors de l’UE, l’assistance technique aux dictatures voisines ou encore la construction de centres de détention dans les pays extérieurs à l’Union Européenne. C’est la mise en place de ces mesures qui poussent les migrants à entrer clandestinement en Europe, au péril de leur vie.
"Les migrants coûtent chers à la société"
FAUX !
Un demandeur d’asile n’a droit qu’à un hébergement, une petite allocation, l’accès à la CSS, une aide aux démarches et les enfants doivent impérativement être scolarisés.
Dans la réalité, certaines zones urbaines en France ne disposent pas de places en nombre suffisant dans les centres d’accueil.
Ainsi, de nombreux demandeurs d’asiles sont contraints de rester “à la rue” alors même que l’Etat français a le devoir de les protéger. Pour une personne sans-papiers, aucune aide n’est fournie, à l’exception de l’accès à l’A.M.E (0.4% du coût total de l’Assurance maladie en France).



Nous contacter
Maison des Associations, 21 Avenue du Champ de Mars - 17000 LA ROCHELLE
0768106474