
Avec ou sans papiers, l'étranger est une personne
SOLIDARITÉ MIGRANTS
LA ROCHELLE
Association d'aide
aux personnes migrantes
à La Rochelle
Association reconnue d’intérêt général et issue du Réseau de Vigilance, Solidarité Migrants La Rochelle a été créé en 2016 avec pour objectif d'accompagner les personnes migrantes sans-papiers de la région rochelaise.
Près de 200 bénévoles s’impliquent au quotidien sur le territoire rochelais pour améliorer leurs conditions de vie et leur permettre de s’insérer dans la vie locale.
Notre priorité, les aider à retrouver la dignité et la sécurité
auxquelles ils et elles ont droit !
Tous les adhérents bénévoles de l'association bénéficient de l'assurance responsabilité civile contractée par l'association pour couvrir les activités qu'elles exercent en son sein.
MOBILISATION COLLECTIVE !
LETTRE OUVERTE du 5 Février 2025
Tribune inter-orga publiée dans le Monde du 3 février 2025
« Dix ans de non-accueil des personnes exilées en France » : le constat d’un collectif de plus de 80 organisations humanitaires et syndicales
Mr le Président, il est urgent de résoudre 10 ans d'une situation intenable : celle du non-accueil et de la violence institutionnelle envers les personnes exilées. En 2015, le nombre de personnes venues demander l’asile en Europe augmente. Cette situation, rendue visible à Paris par l’installation de centaines puis de milliers de personnes dans des campements de rue, est qualifiée de « crise migratoire ». Une appellation que nous rejetons, constatant quotidiennement sur le terrain que c’est le système d’accueil qui est en crise. Pour les familles, enfants, femmes et hommes qui survivent dans ces lieux de vie informels, les conditions de vie sont délétères pour leur santé physique et psychique et parfois fatales.
Bien que très visible à Paris, cette situation a des répercussions nationales : le cycle infernal de démantèlements de ces campements et d’opérations de “mises à l’abri”, s’accompagne de la délocalisation en bus de ces personnes vers d’autres régions, la plupart du temps sans concertation avec elles. Elles subissent alors une perte de repères, de ressources et d’opportunités dans un contexte déjà précaire d’hypermobilité. Par ailleurs, Paris est souvent un lieu d’étape avant le littoral des Hauts-de-France où les atteintes aux droits fondamentaux sont innombrables et mortifères.
Cette situation de non-accueil, c’est aussi 10 ans ...
AGENDA SOLIDAIRE
Cliquer sur l'évènement pour en savoir plus !

au musée de l'Homme à Paris
CEREMONIE DE PARRAINAGE

Mardi 10 décembre 2024 à 17h30,
salle des fêtes de la Mairie de La Rochelle,
s'est déroulée la cérémonie de parrainage.
Un MOMENT IMPORTANT pour les personnes migrantes que nous accompagnons durant lequel nous avons été nombreux, par notre présence, à leur manifester notre soutien !
Un moment SOLENNEL au cours duquel les élus de La Rochelle, et la Ville avec eux, affirment l’accession à la citoyenneté des personnes migrantes et témoignent de leur encouragement aux actions de Solidarité Migrants !
Un moment MILITANT à l’occasion duquel nous montrons que notre association agit grâce à un large réseau d’adhérents, de donateurs et de très nombreux bénévoles !
Discours de Chantal MURAT à l'occasion de la CEREMONIE DE PARRAINAGE

Bonsoir à toutes et à tous,
C’est un grand plaisir de vous retrouver et de vous voir rassemblés sous les lumières de cette belle salle des fêtes de l’hôtel de ville pour la consécration des parrainages républicains, avec à mes côtés les élus, pour la plupart parrains ou marraines, et les représentants de l’association Solidarité migrants, avec notamment ses co-dirigeants Bernadette Bouilhet, Benoît Gaillard et Eric Joyaux.
Je voudrais vous remercier tous pour votre présence chaleureuse, et en particulier les dirigeants de l’association et ses bénévoles, dont nous apprécions tant l’implication, sans laquelle le relais politique ne pourrait pas fonctionner.
Un mot de remerciement également pour Christine Roussel, qui est votre référente administrative à la direction de la vie associative et qui n’a pas ménagé ses efforts pour la réussite de cette cérémonie.
Nous avons 15 parrainages cette année. C’est un moment important que nous allons partager tous ensemble, qui se veut à la fois solennel, chaleureux, et porteur d’espoir.
Solennel, parce qu’il consacre un engagement entre des personnes sans-papier, des élus et des citoyens de la société civile, pour faire aboutir l’obtention d’un titre de séjour et faire en sorte que les personnes que nous accueillons sur notre sol soient des citoyens à part entière, ne craignant pas d’aller et venir, et en capacité de satisfaire sans crainte les droits humains élémentaires : avoir un travail, se nourrir, se loger et se soigner. La ville exprime à travers ces engagements politiques et citoyens la reconnaissance qu’elle vous porte, à vous qui, personnes seules ou familles, avez fait preuve de tant de souffrance et d’abnégation pour parvenir jusqu’à nous, et qui êtes désormais intégrées sur notre territoire dont vous respectez les valeurs.
C’est un moment chaleureux qui nous rassemble dans une période troublée, dont on ne sait pas vraiment ce qu’en sera le lendemain : je n’évoquerai ici que le contexte international, où les migrations ne s’expliquent plus uniquement par la misère économique, les discriminations et les risques de torture, mais aussi par des lignes géo-politiques qui bougent, génératrices de nombreux conflits, doublés par une crise démographique et climatique qui interpelle.
Aujourd’hui, des dictatures tombent, mais pour quels lendemains ?...
Mais ce moment se veut avant tout porteur d’espoir.
Vous pourrez compter sur le soutien d’élus et de citoyens responsables, qui vous accompagneront dans votre parcours et dans vos démarches, tellement longues et complexes, aux côtés d’une association remarquable, qui agit avec pugnacité pour faciliter votre intégration, et qui résiste !
Cette association m’a fait partager des moments de grande joie, uniques, qui me marqueront à jamais, parce que des situations humainement douloureuses ont fini par se dénouer, pour le prix de la liberté.
Je vous en félicite encore, et vous passe la parole.
Chantal MURAT
PLUS QUE JAMAIS ! FAISONS VIVRE L'OUVERTURE POUR L’INTÉGRATION DE CELLES ET CEUX QUI FRAPPENT A NOTRE PORTE POUR RECONSTRUIRE LEUR VIE AVEC NOUS !
Indignés par des situations inhumaines,
Participez au Cercle de silence de La Rochelle... même quelques instants
Le 3 ème jeudi de chaque mois de 18H à 19H
Place de Verdun
(en face de la cathédrale et de la rue Gargoulleau)
Prochains rassemblements
20 FÉVRIER ET 20 MARS 2025
Aujourd'hui en France, des Cercles de silence se forment dans plus de 100 villes, réunissant chaque mois des milliers de personnes.
A la Rochelle, nous somes plus de 300 à avoir signé l'appel à former un Cercle de silence
SOL'MI est SOLIDAIRE : appel à pétition
L’association Solidarité Migrants La Rochelle diffuse cette pétition afin d’ apporter son soutien à Catherine Paris, adhérente de SolMi depuis 2019 dont le frère Jacques PARIS (professeur de mathématiques retraité), sa compagne Cécile KOHLER (professeur de français en lycée) ainsi que Olivier GRONDEAU ont été arrêtés et emprisonnés au cours de l’année 2022, arbitrairement accusés d’espionnage par le régime de Téhéran, alors qu’ils passaient des vacances dans le pays.
Tous trois détenus dans des conditions destructrices, les maltraitances qu’ils subissent font redouter de graves répercussions sur leur santé.
À l’approche du 1 000ème jour de détention, plus de 50 000 signatures ont été recueillies dans une pétition « POUR LA LIBÉRATION DES TROIS OTAGES » lancée par Noémie, la sœur de Cécile Kohler.
Compte tenu de l'urgence de la situation, aidons-les à notre tour
en partageant cette pétition le plus largement possible.
Pour en savoir plus :
ALERTER SUR LES ÉVOLUTIONS DES POLITIQUES ET LEURS EFFETS ...
Stigmatisation et précarisation : la circulaire Retailleau...
Lien vers l'article
Le Monde du 2 Février 2025
La circulaire Retailleau sur les immigrés accentue les craintes :
" On leur met encore plus de bâtons dans les roues " par Julia Pascual

DÉCONSTRUIRE LES IDÉES REÇUES :
RENCONTRES
L’association Solidarité Migrants La Rochelle est régulièrement sollicitée pour intervenir auprès des établissements éducatifs et de formation du département, collèges, lycées, universités…..
Animée par des membres bénévoles avec ponctuellement le témoignage de personnes migrantes accompagnées par l’association, ces rencontres permettent de poser un regard nouveau sur le parcours d’hommes, de femmes et d’enfants qui quittent leur pays d’origine pour migrer en France et de sensibiliser aux grands enjeux des migrations en France et dans le monde.
Chaque intervention est adaptée à l’âge des publics en adéquation avec le projet éducatif des établissements.
Pour toutes demandes, n’hésitez pas à nous contacter
TEMOIGNAGES
Interview de Hafsa :
" VIVRE EN PAIX ET SEREINE ! "
Hafsa a tout d’ une jeune femme qui mène une vie ordinaire, elle vit à la Rochelle et travaille dans le milieu médical, ce dont elle rêvait…
Mais en écoutant son récit, en la regardant s’animer face à la caméra, on découvre une autre Hafsa , la « vraie » et on réalise alors, avec les élèves du Collège Marc Chagall de Dompierre sur Mer qui l’interviewent ce jour-là, qu’ Hafsa est une femme extraordinaire !
Récit de Houssainatou : " J'AI ENCORE DU MAL A Y CROIRE ! "
"Je voudrais par le récit de mon parcours remercier toutes les personnes de Solidarité Migrants La Rochelle et donner un peu d’espoir à tous.
J’ai quitté mon pays, la Guinée, l’été 2018. Je suis allée au Maroc pour traverser ensuite la Méditerranée en zodiaque jusqu’en Espagne.Je suis arrivée à La Rochelle en train et je suis restée au 115 plusieurs semaines.Un jour, Yolande, une accompagnante de l'association m’a accompagné pour apprendre le français à la Kalan et pour trouver un hébergement. Grâce au "Canapé Solidaire" et l’aide de différentes familles, j’ai pu avoir un hébergement et du soutien pendant plusieurs mois. J’ai rencontré des gens généreux. Suite à ma demande d’asile, j’ai été logée par le Cada (Centre d'Accueil de Demandeurs d'Asile) pendant 8 mois. A la fin de mes droits, je suis partie à Grenoble chez une cousine. A Grenoble, j’ai rencontré mon amoureux Oumar mais je n’ai pas pu rester à Grenoble car je n’avais plus de logement. J’ai appelé mon accompagnante de Solidarité Migrants . De retour à La Rochelle, j’ai été rapidement hébergée à l’appartement des femmes.
J’ai pu me poser,reprendre les cours de français, préparer mon mariage. Oumar est venu à La Rochelle, il y a trouvé du travail, nous nous sommes mariés en mars 2023. Nous ne pouvions pas vivre ensemble. De nouveau avec l’aide de l'association Solidarité Migrants,nous avons pu louer deux logements avec nos deux noms sur le bail. Oumar a ensuite obtenu un logement HLM.Au bout de de 6 mois de vie commune avec mon mari, j’ai fait ma demande de carte de séjour. Au mois de juillet 2024, j’ai reçu une réponse positive, une carte de résident valable encore 7 ans.Je suis heureuse et j’ai encore du mal à y croire. J’ai des projets : un rendez-vous à la mission locale. J’aimerais suivre une formation pour être aide à domicile ou en boulangerie/pâtisserie .Je remercie ENORMEMENT Solidarité Migrants et toutes les personnes qui m’ont aidé, accompagné et soutenu dans ce parcours. Vraiment, merci, merci, merci." Houssainato
Comme Hafsa et Houssainatou, chaque jour, des enfants, jeunes femmes et jeunes hommes quittent leur pays, parfois au péril de leur vie, avec pour seul désir, vivre sereinement et en paix.
En situation irrégulière à leur entrée en France ou à l’expiration de leur visa, ils et elles sont confrontées à des conditions d’accueil de plus en plus difficiles et à des démarches administratives longues et complexes, malgré leur volonté d’intégration.
AIDEZ NOUS A LES AIDER , à améliorer leur quotidien,à faire respecter leurs droits et à lutter contre les idées reçues.


Véronique
"J'ai accompagné plusieurs années une famille rencontrée en 2016. Je n'imaginais pas alors que la route à parcourir ensemble pour obtenir des papiers serait aussi longue.
Et derrière le mot "papiers", si simple et si léger, se cache le droit à travailler, à se loger, à se soigner, à vivre ici, tout simplement.
En les accompagnant, c'est tout cela que j'ai défendu, le respect et la liberté d 'être où l'on est, tel que l'on est."

Didier
"Rencontrer des migrants, et dans mon cas essentiellement des mineurs et des jeunes majeurs isolés étrangers, c'est tout simplement comme regarder le monde autrement. Après avoir côtoyé ces jeunes, les avoir regardés, écoutés, avoir partagé des morceaux de vie avec eux, on ne supporte plus les avis et commentaires des élus, des responsables administratifs, des gens dans la rue et même parfois des journalistes qui parlent, bardés de certitudes et d'avis bien tranchés, des "migrants", des immigrés", des "étrangers", de eux : les "autres".
Car on est passé de l'autre côté : le jeune en face, il n'est pas : "les migrants", "les noirs" ou "les arabes", il est tout simplement une personne. Une personne avec son histoire, sa famille, ses rêves, ses blessures, ses espoirs, une personne unique, différente de tous les autres. Et cela change tout dans le regard, dans le partage, dans le respect. Peut-être, c'est cela qu'on appelle fraternité et qui change à tout jamais notre vision du monde et donc ce que nous sommes ici sur cette Terre. Essayez, vous allez voir, c'est tellement fort et bon ! Didier

Marie Anne ( Publication 9 Janvier 2025)
"Tout a commencé par la demande d'héberger deux collégiennes d'origine géorgienne allant au collège près de chez nous, alors qu'elles dormaient dans la voiture de leurs parents de l'autre côté de la ville. Notre première réaction a été celle « du cœur » ne sachant pas vraiment ce que cela comportait. Nos enfants étant partis, la maison devenant grande, nous nous sommes sentis concernés par cette situation. Nous nous sommes rapprochés de l'association SOL’MI pour « ne pas faire n'importe quoi ». Les papiers administratifs sont toujours un peu angoissants. Nous avons accompagné cette famille dans différentes démarches : rencontre avec les assistantes sociales du collège, paperasses autour de l'AME (Aide Médicale de l'Etat), inscription pour un parrainage républicain, etc...
En même temps, nous avons constitué un collectif pour pouvoir financer un hébergement. C'est avec le soutien de l'association que nous avons trouvé, et nous sommes aidés pour tout ce qui est des modalités d'usage, loyer, charges, etc… Actuellement nous participons petit à petit au soutien scolaire, à l’approfondissement de la langue française, voire à l'orientation scolaire. Alors que la pratique du français s'améliore chez les jeunes filles, on réalise que les parents ont du mal à apprendre la langue française, et cela malgré les séances hebdomadaires auxquelles ils assistent (problème de personnalisation ?). Nous découvrons comment adapter des guides pédagogiques existants pour leur cas particulier : Vocabulaire concernant « activités ménagères », « mécanique automobile », « formulaires administratifs », ... Nous apprenons petit à petit leur histoire tout en évitant les questions trop personnelles. Le plus gros problème aujourd’hui est celui du travail impossible sans papiers … Les contradictions sont flagrantes entre la demande de séjour possible si l'on travaille, et l'impossibilité de travailler sans papiers... Les émotions sont fortes que ce soit du fait de relations quasi amicales qui se tissent et notre impuissance à trouver un équilibre stable et durable pour ces personnes courageuses et qui ont tout quitté.
ENSEMBLE!
DÉCONSTRUISONS LES IDÉES REÇUES...
Qu’est-ce qu’un « sans-papiers » ?
Le terme de « sans-papiers » qui s'est généralisé en France depuis les années 70, désigne les personnes étrangères vivant en France sans titre de séjour. Ce terme, créé par les migrants pour dénoncer leur situation, ne fait donc pas référence à une catégorie administrative.
Les personnes migrantes peuvent être ou devenir sans-papiers en fonction de diverses circonstances.
-
La personne est arrivée en France de façon illégale (sans Visa) et n’a pas encore fait de demande d’asile ou de demande de Titre De Séjour.
-
La personne est assujettie à la Procédure Dublin (lien FAQ) et n’a pas encore le droit de déposer sa demande d’asile en France
-
La personne a été déboutée de sa demande d’asile
-
La personne a vu sa demande de titre de séjour rejetée
Déconstruire les stéréotypes sur les immigrés !
L’idée que l’on se fait des « migrants » et particulièrement des « sans-papiers » est généralement faussée. C’est pourquoi Solidarité Migrants La Rochelle lutte au quotidien pour déconstruire les idées reçues sur les personnes migrantes, leurs situations, les raisons de leur venue en France...

"La France et les pays Européens sont les principaux pays d'émigration"
FAUX !
La plupart des migrants se trouve dans les pays limitrophes de leur pays d’origine. Par exemple, le nombre de demandeurs d’asile, réfugiés, personnes déplacées et apatrides représente
1 million au Liban sur une population totale de 6 millions habitants.
Par comparaison, le nombre de demandeurs d'asile, réfugiés, personnes déplacées et apatrides ne représentent que 3,6 millions en Europe (Islande, Liechtenstein, Norvège et Suisse inclus) sur une population totale de 525,5 millions habitants ! (rapport de l’UNHCR 2017) soit moins de 0,7%.
“L’Europe est une passoire”
BIEN AU CONTRAIRE !
L’importance croissante du budget alloué à l’agence européenne Frontex
-254 millions d’euros en 2016 !-
et la construction de murs aux frontières de l’Europe sont des exemples parmi d’autres que l’Europe devient une vraie forteresse. Les politiques de contrôle des migrations représentent des budgets croissants qui incluent les expulsions hors de l’UE, l’assistance technique aux dictatures voisines ou encore la construction de centres de détention dans les pays extérieurs à l’Union Européenne. C’est la mise en place de ces mesures qui poussent les migrants à entrer clandestinement en Europe, au péril de leur vie.
"Les migrants coûtent chers à la société"
FAUX !
Un demandeur d’asile n’a droit qu’à un hébergement, une petite allocation, l’accès à la CSS, une aide aux démarches et les enfants doivent impérativement être scolarisés.
Dans la réalité, certaines zones urbaines en France ne disposent pas de places en nombre suffisant dans les centres d’accueil.
Ainsi, de nombreux demandeurs d’asiles sont contraints de rester “à la rue” alors même que l’Etat français a le devoir de les protéger. Pour une personne sans-papiers, aucune aide n’est fournie, à l’exception de l’accès à l’A.M.E (0.4% du coût total de l’Assurance maladie en France).



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Maison des Associations, 21 Avenue du Champ de Mars - 17000 LA ROCHELLE
0768106474